Andorre, en éveil permanent
Andorre, en éveil permanent
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Au milieu des vacanciers, le contraste est saisissant. Chaussures de tennis aux pieds, shorts et t-shirts floqués du coq, les joueuses du XV de France déambulent dans la rue principale d’Andorre-la-Vieille pour se diriger vers leur terrain d’entraînement. « On a 3 spots différents entre l’hôtel, le terrain et la muscu. » explique Alexandra Chambon. « Cela nous demande un peu de marge, et de s’adapter. Ca nous permet de vivre dans d’autres conditions que ce qu’on peut avoir quand on est à Marcoussis. »
« C’est l’objectif principal de ce stage, » confirme le Thomas Darracq, le sélectionneur-entraîneur du XV de France féminin. « En Nouvelle-Zélande, on sera à Auckland une partie du tournoi. Donc on est vraiment intégré à la cité. Et pour ça, il faut s’adapter au fonctionnement de l’hôtel, avoir des salles différentes. On n’est plus à Marcoussis. Tout le monde se met dans les dispositions qui pourraient avoir lieu en Nouvelle-Zélande. »
Le terrain d’entraînement est donc à une dizaine de minutes de marche de l’hôtel des Bleues. Pour la salle de musculation, il faut même grimper pendant un quart d’heure dans une autre direction. Tout se fait donc à pied. « C’est une balade d’échauffement et de récupération on va dire » en plaisante Coco Lindelauf.
Autre élément d’adaptation, le climat. S’il fait beau la majeure parti du temps, avec des températures très agréables, la météo de montagne est changeante. « On est à 1000 m d’altitude avec des conditions de temps qui changent beaucoup, renchérie Thomas Darracq. « Donc il faut s’adapter en fonction des conditions de terrain. C’est la montagne, donc on peut avoir un grand ciel bleu comme maintenant. Et puis un orage tout à l’heure. C’est un peu l’objectif de préparer les filles à avoir un environnement qui va être pas tout à fait le même qu’en France au mois d’octobre et au mois de novembre. En Nouvelle-Zélande, ce ne sera pas la même. On est dans l’autre hémisphère. »
« Ce genre de stage, ça permet aussi de vraiment resserrer les liens parce qu’on change nos habitudes et on sort un peu de notre petit train-train qu’on peut avoir à Marcoussis, savoure Alexandra Chambon. « Je pense qu’on aura aussi l’occasion, justement pendant le stage de se faire un peu de cohésion. Et ça va être top pour le groupe. »
TEXT PROPIETAT: https://www.ffr.fr/actualites/xv-de-france-feminin/andorre-en-eveil-permanent