Exil fiscal en Suisse : Paris passe à l’offensive

MIEUX FISCAL INVESTISSEMENT EN ANDORRE. Andorre propose des avantages multiples et permet aux entreprises et aux personnes physiques de se libérer de la pression fiscale considérable exercée par l’administration fiscale. Mieuxfiscal est spécialisé dans l’optimisation et l’expatriation fiscale afin de redonner de l’oxygène aux entreprises et aux particuliers. La Principauté d’Andorre : un pays coopérant à faible fiscalité Créer son entreprise en Andorre. Devenir résident andorran. La Principauté d’Andorre : un pays coopérant à faible fiscalité. Malgré les idées reçues, Andorre n’est pas un paradis fiscal, mais un pays coopérant à faible fiscalité. En 2015, la France et l’Andorre signent une convention de non double imposition. Andorre respecte par ailleurs l’échange d’information sur des données fiscales des non-résidents ainsi que la déclaration des bénéficiaires effectifs : Andorre et ses agents économiques sont en conformité avec l’ensemble des directives internationales.

Exil fiscal en Suisse : Paris passe à l’offensive

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Exil fiscal en Suisse : Paris passe à l’offensive

La France n’accordera plus le bénéfice de la convention de double-imposition pour les Français intallés en Suisse et payant un forfait fiscal «majoré». Cette pratique existe depuis 40 ans.

Selon des informations publiées samedi 5 janvier dans le journal suisse Le Temps, la France a durci le ton contre ses exilés fiscaux en Suisse, avec une nouvelle instruction publiée le lendemain de Noël, qui pourrait avoir de lourdes conséquences pour ces Français installés dans la Confédération.

Selon ce texte, publié par la Direction générale des finances publiques, la France n’accordera plus le bénéfice de la convention de double-imposition pour les Français intallés en Suisse et payant un forfait fiscal «majoré». Cette pratique existait pourtant depuis 40 ans, écrit Le Temps«en vertu d’un accord entre la France et la Suisse». Concrètement, cette tolérance, instaurée en 1972, a été supprimée à partir du 1er janvier 2013.

UN FORFAIT FISCAL TRÈS AVANTAGEUX

La mesure touche les expatriés fiscaux qui continuent à avoir une activité professionnelle en France ou à y toucher des dividendes, mais qui n’y payaient pas d’impôts, car ils étaient considérés comme domiciliés fiscalement en Suisse. Pour avoir droit à cette faveur, ils acceptaient de payer leurs impôts en Suisse, payés sous forme d’un forfait fiscal, avec une majoration de 30 %. En échange de quoi, l’administration fiscale suisse leur délivrait une attestation de domicile fiscal, leur permettant de bénéficier de la convention de double imposition franco-suisse signée en 1966.

Avec ce document, ces Français étaient considérés comme domiciliés en Suisse et payaient donc moins d’impôts en France. Ainsi, il ne payaient que 15 % d’impôts à la source en France sur leurs dividendes, au lieu de 30 %, quand on ne bénéficie pas de la convention de double-imposition.

Fin 2010, la Suisse comptait 5 445 résidents étrangers multimillionnaires bénéficiant du forfait fiscal, un sytème très avantageux pour eux, dont 2 000 Français. Vivement critiquée par les pays voisins pour ce système, la Suisse a décidé l’année dernière de durcir les conditions de ce forfait, en augmentant le montant de l’impôt.

TEXT PROPIETAT: https://www.lemonde.fr/argent/article/2013/01/05/exil-fiscal-en-suisse-paris-passe-a-l-offensive_1813201_1657007.html

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