Andorre : les écolos en travers de la route des achats détaxés

MIEUX FISCAL INVESTISSEMENT EN ANDORRE. Andorre propose des avantages multiples et permet aux entreprises et aux personnes physiques de se libérer de la pression fiscale considérable exercée par l’administration fiscale. Mieuxfiscal est spécialisé dans l’optimisation et l’expatriation fiscale afin de redonner de l’oxygène aux entreprises et aux particuliers. La Principauté d’Andorre : un pays coopérant à faible fiscalité Créer son entreprise en Andorre. Devenir résident andorran. La Principauté d’Andorre : un pays coopérant à faible fiscalité. Malgré les idées reçues, Andorre n’est pas un paradis fiscal, mais un pays coopérant à faible fiscalité. En 2015, la France et l’Andorre signent une convention de non double imposition. Andorre respecte par ailleurs l’échange d’information sur des données fiscales des non-résidents ainsi que la déclaration des bénéficiaires effectifs : Andorre et ses agents économiques sont en conformité avec l’ensemble des directives internationales.

Andorre : les écolos en travers de la route des achats détaxés

Andorre : les écolos en travers de la route des achats détaxés

 

Andorre : les écolos en travers de la route des achats détaxés

Andorre : les écolos en travers de la route des achats détaxés

Initiative originale des écologistes catalans qui interpellent les touristes et à travers eux les élus locaux, sur les conséquences, pour l’environnement et l’économie régionale, des incessants allers-retours estivaux entre Pyrénées-Orientales et Andorre.

La RN116, cette route vers les sommets du consumérisme triomphant, est-elle une plaie pour l’économie et l’environnement des Pyrénées-Orientales ?
«Oui !», tranchent les écolos d’EELV Pyrénées catalanes qui se lancent cet été dans une croisade contre cette frénésie de duty free, trop facilitée, selon eux, par les élus régionaux qui multiplient les aménagements routiers sur cet axe pour toujours plus de trafic.

Un aller-retour en Andorre est une vraie fausse bonne idée

Ainsi David Berrué, porte-parole EELV en montagne catalane, veut-il interpeller les vacanciers sur ce qu’il appelle une «vraie fausse bonne idée» : partir faire des courses en Andorre. «Certains voient l’Andorre à 90 km de leur lieu de villégiature et se disent que c’est fait en 1 h 30 ou 2 heures et que vu le coût de la vie qui augmente et les salaires qui n’augmentent pas, on va faire le plein là-bas, y compris d’essence, et on rentrera dans nos frais, résume-t-il. Mais derrière ce calcul, que font aussi beaucoup d’habitants des Pyrénées-Orientales et de la région, il y a des implications et des conséquences». Et l’écologiste de pointer la nature de l’axe, «c’est une route de montagne, on est vite derrière un camping-car ou un poids lourd, c’est pas du tout une balade de santé !». Autant oublier d’avaler la 116 en 1 h 30 chrono. Voilà pour le côté pratique, pas si pratique. Mais David Berrué a résumé sur des affiches et des tracts d’autres conséquences, bien plus pénibles qu’un long trajet sur des routes en lacets. 

À travers les vacanciers, on veut interpeller les élus locaux qui financent sans cesse des aménagements routiers sur cette 116

«Ces allers-retours ne sont pas anodins pour le territoire et pour le climat, indique-t-il. Le flux routier a des conséquences sur les riverains de la RN116, notamment la pollution, et en interpellant amicalement les vacanciers, on veut interpeller les élus locaux sur leur volonté sans cesse renouvelée de vouloir financer, avec l’argent public, des aménagements routiers sur cette 116. Nous, on pense que ces aménagements favorisent la voiture et ont des impacts sur l’économie et le climat sans compter le besoin qui apparaît de nouvelles usines à béton et enrobés… comme à Cases-de-Pène et Espira ! On dit donc aux vacanciers mais aussi aux habitants : n’encouragez pas nos élus à continuer dans ce sens. Cette opération est faite pour mettre gentiment la pression sur nos élus qui doivent prendre en considération le changement climatique, plus que pour faire la leçon aux vacanciers»

Des Andorrans se posent des questions sur la principauté qui est un supermarché et sur leur petit territoire qui est bétonné

À l’heure de l’inflation galopante et de la perte de pouvoir d’achat, le message peut-il passer auprès des automobilistes ? EELV veut le croire, comme ils veulent croire à une prise de conscience des élus. Et même des deux côtés de la frontière. 
«Les Andorrans peuvent s’interroger sur l’avenir de leur territoire dont l’économie ne peut pas reposer que sur le duty free, souligne David Berrué. Certains se posent la question sur la principauté qui est un supermarché et sur leur petit territoire qui est bétonné. C’est pas l’objet direct de notre action mais c’est aussi un message de solidarité pour eux».
Les membres d’EELV Pyrénées catalanes vont débuter leur campagne d’affichage dans le Conflent et dans la vallée de la Têt avant de tracter sur le littoral. «La tentation d’aller en Andorre est plutôt sur la côte, note David Berrué. On va donc distribuer des tracts tout l’été sur les marchés de Canet, Argelès, Saint-Cyprien«. 

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