L’exil à Andorre de Vincent Moscato dans le collimateur du fisc

MIEUX FISCAL INVESTISSEMENT EN ANDORRE. Andorre propose des avantages multiples et permet aux entreprises et aux personnes physiques de se libérer de la pression fiscale considérable exercée par l’administration fiscale. Mieuxfiscal est spécialisé dans l’optimisation et l’expatriation fiscale afin de redonner de l’oxygène aux entreprises et aux particuliers. La Principauté d’Andorre : un pays coopérant à faible fiscalité Créer son entreprise en Andorre. Devenir résident andorran. La Principauté d’Andorre : un pays coopérant à faible fiscalité. Malgré les idées reçues, Andorre n’est pas un paradis fiscal, mais un pays coopérant à faible fiscalité. En 2015, la France et l’Andorre signent une convention de non double imposition. Andorre respecte par ailleurs l’échange d’information sur des données fiscales des non-résidents ainsi que la déclaration des bénéficiaires effectifs : Andorre et ses agents économiques sont en conformité avec l’ensemble des directives internationales.

L’exil à Andorre de Vincent Moscato dans le collimateur du fisc

L’exil à Andorre de Vincent Moscato dans le collimateur du fisc

 

L’exil à Andorre de Vincent Moscato dans le collimateur du fisc

L’exil à Andorre de Vincent Moscato dans le collimateur du fisc

L’animateur de RMC affirme être devenu résident fiscal andorran depuis 2014. Mais Bercy doute qu’il réside réellement dans la principauté pyrénéenne.

En semaine, Vincent Moscato anime le Super Moscato Show tous les après-midi de 15h à 18h dans les studios parisiens de RMC. Le week end, il joue son one man show, Moscato complètement jojo, dans différentes villes de province. Mais officiellement, l’ancien joueur de rugby réside depuis 2014 à Andorre. C’est en tous cas ce qu’il affirme au fisc français. Il a aussi installé dans la principauté pyrénéenne ses deux sociétés, Moskato Productions (qui produit notamment son spectacle) et le Talonneur (qui vend des cosmétiques pour hommes). Ce qui leur permet de bénéficier de la fiscalité allégée de ce petit paradis fiscal : l’impôt sur le revenu est de seulement 10% maximum, tout comme l’impôt sur les bénéfices des sociétés. Un avantage non négligeable, car les entreprises de l’animateur engrangent des revenus non négligeables. Avant 2014, lorsque Moskato Productions était encore installée en France, elle réalisait 70.000 à 230.000 euros de bénéfices par an, sur un chiffre d’affaires compris entre 1 et 2 millions d’euros.

⋙ A lire aussi – La convention fiscale France-Andorre ratifiée à Paris

Las! Le fisc ne croit pas totalement à l’exil de l’ancien rugbyman, et se demande s’il réside réellement en Andorre. Plusieurs indices lui ont mis la puce à l’oreille. D’abord, la nouvelle adresse andorrane déclarée par Vincent Moscato s’avère être celle… d’un village de vacances. Ensuite, son activité à la radio et sur scène est réalisée quasi-exclusivement en France, selon les constatations de Bercy. Enfin, il occupe toujours un appartement à Neuilly-sur-Seine où il est notamment titulaire d’un compteur électrique. Conclusion de Bercy: “les organes de direction de Moskato Productions continuent de se situer en France. Le transfert du siège social vers la Principauté d’Andorre ne s’est pas accompagné d’un transfert d’actifs ou de fonctions, seul le chiffre d’affaires ayant été transféré en ce nouvel endroit”.

Vincent Moscato a rétorqué au fisc que la création et la réalisation de son spectacle sont bien effectués en Andorre, et que sa fille a été scolarisée dans la principauté entre 2014 et 2017. Il a aussi fourni une attestation du secrétaire général de la rédaction de RMC Sport assurant avoir fait installer à l’été 2014 un équipement technique en Andorre pour qu’il puisse animer son émission sur place.

Tous ces arguments n’ont pas convaincu le fisc, qui, le 5 mars 2020, a réalisé un raid surprise dans l’appartement de Vincent Moscato à Neuilly-sur-Seine. L’animateur a contesté ce raid devant la cour d’appel de Paris, qui vient de le débouter.

Parallèlement, le ministre des finances andorran indique avoir reçu une demande d’informations sur Moskato Productions provenant d’un autre pays, visiblement de la France.

Pour ne rien arranger, Vincent Moscato ne s’avère pas être un résident exemplaire dans la principauté pyrénéenne. Depuis 2015, une voiture appartenant à sa société Moskato Productions a été flashée 26 fois en excès de vitesse, se voyant infliger des amendes pour un total de 1.153 euros, indique le journal officiel andorran.

Contacté, ni Moskato Productions, ni l’avocat de Vincent Moscato, Pierre Boudriot, n’ont répondu.

⋙ A lire aussi – Alcool, tabac, tourisme… l’économie d’Andorre est asphyxiée

TEXT PROPIETAT: https://www.capital.fr/entreprises-marches/lexil-a-andorre-de-vincent-moscato-dans-le-collimateur-du-fisc-1421872

Escanea el código