Expatriation : le déni français

MIEUX FISCAL INVESTISSEMENT EN ANDORRE. Andorre propose des avantages multiples et permet aux entreprises et aux personnes physiques de se libérer de la pression fiscale considérable exercée par l’administration fiscale. Mieuxfiscal est spécialisé dans l’optimisation et l’expatriation fiscale afin de redonner de l’oxygène aux entreprises et aux particuliers. La Principauté d’Andorre : un pays coopérant à faible fiscalité Créer son entreprise en Andorre. Devenir résident andorran. La Principauté d’Andorre : un pays coopérant à faible fiscalité. Malgré les idées reçues, Andorre n’est pas un paradis fiscal, mais un pays coopérant à faible fiscalité. En 2015, la France et l’Andorre signent une convention de non double imposition. Andorre respecte par ailleurs l’échange d’information sur des données fiscales des non-résidents ainsi que la déclaration des bénéficiaires effectifs : Andorre et ses agents économiques sont en conformité avec l’ensemble des directives internationales.

Expatriation : le déni français

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Expatriation : le déni français

Expatriation : le déni français

Pour les plus aventureux, l’expatriation peut donc être une solution pour s’éloigner de cette atmosphère étouffante.

Il y a 10 ans, l’éminent Gérard Depardieu assénait, dans une lettre ouverte ouverte au Premier ministre de François Hollande :

« Je pars parce que vous considérez que le succès, la création, le talent, en fait, la différence, doivent être sanctionnés. »

Connue de tous, cette remarque cinglante fait suite à une réaction épidermique de l’acteur face au poids de l’administration fiscale, mais aussi de l’état d’esprit général qui anime la classe politique française. Tout comme Depardieu – et bien d’autres avant et après lui – les exilés fiscaux sont régulièrement qualifiés de joyeux qualificatifs, entre autres : « minables », « voyous » faisant preuve d’une « absence totale de civisme ». Cette rhétorique traduit une mentalité esclavagiste ; les contribuables ayant toujours des comptes à rendre à l’État français, où qu’ils soient dans le monde.

Depuis 2009, nous observons une augmentation quasi constante de départs des plus hauts revenus en France – soit plus de 100 000 euros par an. Les dernières baisses enregistrées depuis le quinquennat Macron ne semblent pas remettre en cause le nombre toujours marginal de retours dans l’Hexagone.

Bien que la narrative officielle se limite à la description d’un phénomène minoritaire – ce qui est vrai – et ayant d’autres sources que la fiscalité – ce qui est certainement vrai aussi – ; l’analyse méritait d’être davantage poussée dans la compréhension d’un malaise persistant, et symptomatique d’un climat social et politique anxiogène. Autrement, comment expliquer qu’en plus de ceux qui partent, d’autres préfèrent éviter de s’y installer pour créer de la richesse ?

Signe de délitement, la perte d’attractivité économique de la France est particulièrement notable ces dernières années. En témoigne le dernier Baromètre EY sur l’attractivité du pays en 2022. Malgré une hausse notable des investissements en 2021, la très grande majorité d’entre eux ne sont que des extensions de projets existants. En réalité, la France peine toujours à attirer de nouveaux projets créateurs d’emplois, quand d’autres pays européens comme l’Allemagne ou le Royaume-Uni en créent jusqu’à deux fois plus.

Le niveau de confiance des investisseurs étrangers est inquiétant.

Alors qu’en 2016, seulement un quart des décideurs envisagent d’implanter ou d’étendre leurs activités dans l’Hexagone, ils sont 31 % en 2022 à avoir une perception négative de l’attractivité de la France et de ses atouts – toujours selon ce baromètre. Cela fait déjà plusieurs années qu’ils déplorent un manque de flexibilité du marché du travail, et regrettent l’absence de stabilité normative.

Le recul de la compétitivité et de l’attractivité de la France ne se limite donc pas aux départs très médiatisés de grands fortunés. Il concerne également les investisseurs qui préfèrent éviter d’implanter de nouveaux projets créateurs d’emplois en raison du poids de l’administration et de la fiscalité. Voire de retirer purement et simplement leur centre de décision de l’Hexagone.

Parallèlement, l’expatriation des Français s’évalue à 3-4 % chaque année depuis 10 ans. Si ce phénomène s’inscrit dans la mondialisation, il est difficile de nier les problèmes d’ordre culturel au vu de la morosité ambiante et de l’organisation de la société française.

L’exil des talents est d’ailleurs devenu un enjeu politique.

Thomas, jeune expatrié, témoigne :

« La croissance est ailleurs. Impossible de faire quoi que ce soit sans investir beaucoup d’argent, des soucis administratifs, et ne parlons pas de l’esprit étriqué des gens qui vous assurent toujours que vous allez vous vautrer. Pas d’ouverture, pas de positivité. La France que j’aime encore devient un pays vieux, triste et sclérosé. »

Même constat pour Ludovic, ancien expatrié à Hong-Kong :

« Trop souvent les gens, les politiques, les managers – jamais expatriés – oublient que nous sommes ou pouvons être une ressource : financière, culturelle, source de changement et d’évolution positive. Personne ne demande de nous lécher les bottes, mais plutôt de s’ouvrir un peu l’esprit pour nous utiliser à bon escient. Malheureusement, l’étroitesse d’esprit gauloise, très fortement teintée de jalousie et de comparaison malsaine, nous rappelle toujours que la France ou plutôt les Français (dont je fais partie) ne sont pas prêts de changer. Alors oui, on pense à quitter le pays que nous chérissons, mais qui ne veut pas évoluer. »

Malgré ces constats, les gouvernements successifs peinent à mettre en œuvre les réformes libérales nécessaires pour résoudre les problèmes de compétitivité économique, de complexité administrative, d’inflation législative ou encore d’obésité étatique.

Au contraire, le réflexe habituel consiste plutôt à adopter une posture de déni – sous le regard consterné, presqu’empathique de nos voisins helvètes. Pendant ce temps, le délitement s’accélère : système éducatif, système de santé, sécurité publique, indice démocratique, liberté de la presse, dette publique…

Finalement, la France semble souffrir d’un mal plus profond qu’il n’y paraît pour engager les réformes dont elle a besoin. Pour les plus aventureux, l’expatriation peut donc être une solution pour s’éloigner de cette atmosphère étouffante.

TEXT PROPIETAT: https://www.capital.fr/economie-politique/lallemagne-fournit-une-large-liste-dexiles-fiscaux-a-la-france-1313951

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